Bonjour,
Merci pour ta participation à cette discussion pachacamac. ;)
En fait, je n'ai pas encore terminé mon introduction,
Bref, le morphisme d'assemblage inverse, [TEX]\mu_G^{ - 1 } \ : \ K_* ( C_{r}^{} (G)) o K_ ( \underline{B} G ) [/TEX] est une généralisation du morphisme caractéristique, [TEX]
u \ : \ K^* (BG) \otimes \mathbb{Q} o H^* (BG) \otimes \mathbb{Q}[/TEX] pour les [TEX]C^[/TEX] - algèbres **non* commutatives, [TEX]C_r^* (G)[/TEX], avec, [TEX]K_* ( \underline{B} G )[/TEX] qui par définition est, [TEX]K_* ( \underline{B} G ) = KK^* ( C_0 ( \underline{B} G ) , \mathbb{C} ) [/TEX] est la K-homologie équivariante de l'espace classifiant les actions propres du groupe [TEX]G[/TEX], généralisant la cohomologie singulière ( i.e, ordinaire ), [TEX]H^* (BG)[/TEX].
Je stipule que, le morphisme d'assemblage inverse, [TEX]\mu_G^{ - 1 } \ : \ K_* ( C_{r}^{} (G)) o K_ ( \underline{B} G ) [/TEX] est donc, une classe caractéristique. Je m'explique,
Pour, [TEX]
u \ : \ K^* (BG) \otimes \mathbb{Q} o H^* (BG) \otimes \mathbb{Q}[/TEX], il s'agit d'une classe de Chern, qui associe à tout polynôme symétrique en la courbure, [TEX] [P(R_{
abla})] \in H^* (BG)[/TEX], une classe de fibrés vectoriels, [TEX][E][/TEX] dans, [TEX]K_* ( \underline{B} G )[/TEX].
Pour, le morphisme d'assemblage inverse, [TEX]\mu_G^{ - 1 } \ : \ K_* ( C_{r}^{} (G)) o K_ ( \underline{B} G ) [/TEX] que je stipule être une classe de Chern généralisée, elle doit associer une généralisation de la notion de polynôme symétrique [TEX]P[/TEX], à une généralisation de fibré vectoriel [TEX]E[/TEX].
Dans un premier temps,
- Un candidat prévu pour une généralisation du polynôme [TEX]P[/TEX] est le symbole d'un opérateur pseudo-différentiel [TEX]\sigma (P)[/TEX], mais, on peut voir que c'est un peu restrictif.
- Un candidat prévu pour une généralisation du fibré vectoriel [TEX]E[/TEX] est un fibré de Hilbert non commutatif, mais c'est restrictif aussi.
Le défi à soulever est de construire un morphisme d'assemblage inverse, [TEX]\mu_G^{ - 1 } \ : \ K_* ( C_{r}^{} (G)) o K_ ( \underline{B} G ) [/TEX] qui associe à tout opérateur elliptique généralisé TEX[/TEX] dans [TEX]K_* ( \underline{B} G )[/TEX], un [TEX]C_{r}^{} (G)[/TEX] - module, [TEX]M[/TEX], dans [TEX]K_ ( C_{r}^{} (G))[/TEX] où, [TEX]\mathcal{H}[/TEX] est un espace de Hilbert complexe séparable, et, [TEX]\pi \ : \ G o \mathcal{U} ( \mathcal{H} )[/TEX] est une représentation unitaire du groupe de [TEX]G[/TEX] sur [TEX]\mathcal{H}[/TEX], et [TEX]\rho \ : \ C_0 (X) o \mathcal{B} ( \mathcal{H} )[/TEX] est une représentation de la [TEX]C^[/TEX] - algèbre [TEX]C_0 (X)[/TEX] sur [TEX]\mathcal{H}[/TEX], et [TEX]F \in \mathcal{B} ( \mathcal{H} )[/TEX], et, [TEX]F \in \mathcal{B} ( \mathcal{H} )[/TEX] l'espace des opérateurs bornés sur [TEX]\mathcal{H}[/TEX].
Alors, on procède comme ce que Alain Connes a fait.
Il a réussi à établir que toute variété riemannienne est entièrement déterminée par un triplet spectral ( Voir ici, https://en.wikipedia.org/wiki/Spectral_triple )
Donc, dans un premier temps, pour essayer de comprendre la conjecture de Baum Connes, il faut essayer de faire comme Connes : Il faut montrer pourquoi un symbole d'un opérateur pseudo-différentiel [TEX]\sigma (P)[/TEX] est entièrement déterminé par un opérateur elliptique généralisé TEX[/TEX] dans [TEX]K_* ( \underline{B} G )[/TEX].
C'est le défi à relever pour essayer de se rapprocher d'une preuve définitive de la conjecture de Baum Connes.