par apprendre trop je veux pas du tout dire jusqu'à la fatigue. Mais par exemple prendre un moment de la journée pour apprendre et cela tous les jours, sans se stresser ni s'épouiser sur la durée. Est ce que ça peut être nocif pour le cerveau ? Cela peut il jouer sur les capcités de se concentrer par exemple d'avoir tant d'information dans notre cerveau ?
En fait, c'est l'inverse : continuer à utiliser ses capacités intellectuelles diminue leur déclin avec l'âge.
Sinon, cela fait très longtemps qu'on dit qu'avoir trop d'informations va être mauvaise pour le cerveau, on a notamment dit cela pour l'imprimerie de Gutenberg et cela s'est toujours avéré faux.
Après, qu'il faille savoir doser son effort, gérer sa capacité de concentration et prendre le temps de digérer et comprendre ce qu'on a appris, c'est évident. Mais la plupart du temps, on est très loin de nos limites.
Il faut savoir gérer des temps de pose.... c'est sur que si on sature....mais ça n'avance pas mieux..
et on pédale dans la choucroute !!
Par exemple ( un exemple que je connais= apprendre le morse), ça se fait pas petites étapes et avec des durées
de 1/4 d'heure plusieurs fois dans la journée.
Vouloir faire une heure d'un coup....à la fin t'es dans les choux !!
A+
On conseille aux adultes d'apprendre un peu (genre 1 heure) d'une matière mais tous les jours, plutôt que 8 heures d'affilée sur cette même matière, sinon on retient moins bien (mais ce n'est pas dangereux, c'est juste mal adapté à la façon dont le cerveau adulte apprend, il faut le temps de décanter !). A chaque nouveau jour, avant d'aller plus loin revoir ce qu'on a vu veille et qu'on aura validé par des quizz. C'est le principe des MOOC et ça marche. Si on ne pratique pas tout de suite, revoir ses fiches 1 semaine après, puis un mois après, 1 an après, sinon ça fait pschiit....
Si par apprendre il est question d'apprendre par cueur des informations (ce n'est pas vraiment le mode d'apprentissage que j'apprécie, mais bon...), on peut citer des athlètes de très haut niveau, qui ne semblent pas souffrir outre mesure (ni se lasser...). Je pense par exemple à des artistes lyriques, comme Placido Domingo, qui a dû dépasser sa 150ème prise de rôle, i.e., l'apprentissage, parole et musique, et la restitution sur scène sans partition et sans prompteur, d'au moins 150 rôles dans des opéras (et ce en trois, quatre, ou plus?, langues différentes). Plus l'apprentissage de la mise en scène, etc., etc.
En fait, c'est l'inverse : continuer à utiliser ses capacités intellectuelles diminue leur déclin avec l'âge.
Tout à fait et c'est même documenté.
Je cite simplement la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau
[QUOTE] Entretien « musculaire » /Stimuler
In fine, le cerveau sain est comme un muscle qui se nourrit du changement, mais s’atrophie si l’on ne s’en sert pas. L’entraînement va ainsi stimuler les neurones à se remodeler, à s’interconnecter pour établir de nouvelles connexions ou renforcer celles existantes. La neuroplasticité suit donc le principe du « use it or lose it », c’est-à-dire que les réseaux neuronaux qui ne sont pas mobilisés régulièrement vont se dégrader. Rassurez-vous, si vous n’aimez pas faire des sudokus, ou d’autres exercices cognitifs spécialisés, les chercheurs confirment que l’activité physique est semble-t-il tout aussi efficace. Le chercheur Pierre-Marie Lledo, de l’institut Pasteur, préconise une combinaison de plusieurs facteurs pour « entretenir » cette plasticité : activité physique, peu de stress, ne pas consommer de psychotropes, une activité cognitive régulière et des relations sociales (Voir notre article sur cette recherche).
[/QUOTE]
Ce qu'il faut donc faire c'est apprendre et stimuler son cerveau régulièrement et tout le long de sa vie pour entretenir les chemins neuronaux et en créer de nouveaux. Pour le lien avec l'activité sportive n'importe quel kiné peut vous l'expliquer. Et plus globalement cette liste [activité physique, peu de stress, une activité cognitive régulière et des relations sociales] est en rapport à nos mémoires https://www.inserm.fr/dossier/memoire/
*ps : pour les informaticiens qui utilisent les réseaux de neurones artificielles c'est exactement ce qu'ils voient, un renforcement d'un chemin neuronal particulier le long de l'apprentissage. *
ps 2 : pour nos capacités à nous concentrer, je pense que c'est un autre problème, notre société est une source de distraction quasi continue. C'est donc de plus en plus compliqué.
Ça dépend apprendre quoi, comment et dans quel laps de temps..
Dans l'informatique, les boites recherchent des informaticiens spécialisés dans tel type de langage précis et pas un autre.
Il est difficile de connaître bien 2 langages informatiques sinon trois: plus on en apprend, plus on risque d'arriver vite à une confusion -voire saturation de la charge de travail- et finir par perdre la maîtrise acquise dans les 2 langages qu'on connaît.
Or il se crée des langages quasiment tous les jours ou presque: d'où un certain problème fort contraignant lié à ce métier qui finit par vous dégouter -à moitié voire plus- de vouloir apprendre des choses sans doute ailleurs. Il n'y a pas que l'informatique dans la vie.
Ce sont des contraintes spécifiques à ce métier mais il y a d'autres métiers aussi où il faut faire preuve de versatilité et d'adaptabilité quasiment constante dans la faculté d'apprendre.
Et d'apprendre des choses qu'on juge avec le temps comme idiotes parce que purement mécaniques et/ou automatiques, et qui ne font guère travailler l'intelligence ou la créativité
D'où parfois le sentiment de passer à côté de choses intéressantes à cause de ces contraintes...
Dans l'informatique, les boites recherchent des informaticiens spécialisés dans tel type de langage précis et pas un autre.
Ca tombe bien, c'est mon métier.
Et c'est totalement faux.
Il est difficile de connaître bien 2 langages informatiques sinon trois: plus on en apprend, plus on risque d'arriver vite à une confusion -voire saturation de la charge de travail- et finir par perdre la maîtrise acquise dans les 2 langages qu'on connaît.
Là aussi, c'est faux et c'est même le contraire. Il y a eu des études qui montrent qu'on devient nettement meilleur en apprenant plusieurs langages qu'en passant son temps sur un seul.
De plus, la plupart des langages actuels ont tous une syntaxe très proche donc au contraire, en apprendre un de plus quand on en connait déjà plusieurs est facile (perso, je dois être à 40).
Or il se crée des langages quasiment tous les jours ou presque
C'est faux également.
: d'où un certain problème fort contraignant lié à ce métier qui finit par vous dégouter -à moitié voire plus- de vouloir apprendre des choses sans doute ailleurs.
Encore faux.
Comme d'habitude, tu racontes absolument n'importe quoi à coup de généralités bidons sur un sujet sur lequel tu ne connais absolument rien.
En fait, je me demande si tu as jamais posté un message ayant une quelconque valeur.
oui vous répondez très souvent à coup de "vous n'y connaissez rien": c'est un peu votre système, le déni systématique de la parole de l'autre
No comment
Les plus anciens connaîssent (au sens de maîtrisent assez pour très bien se débrouiller) au moins une dizaine de langages différents (je ne peux pas compter combien j'utilise régulièrement, au moins 7).
Il faut multiplier ce nombre par les "frameworks"... au moins 2 par langage... et qui évoluent bien plus vite que les langages eux-mêmes...
L'évolution constante et du marché et des technologies nous oblige à une veille et un réapprentissange constants.
Il y a de très nombreux principes et points communs entre toutes les technos, une partie de la syntaxe évolue, et lors d'évolutions majeurs (que je trouve souvent dans le mauvais sens : une simplification des concepts au détriment de la lisibilité et de la logique), il faut faire un saut conceptuel parfois.
Ce qui fait que ce n'est pas la difficulté qui nous rebute mais plutôt les choix de et directions donnés à la techno par les mise à jour...
Cette obligation de veille et d'auto-formation est une chance magnifique, à mon humble avis, nous planifions même des créneaux r&d, veille, etc...
Pour ceux qui embarquent dans les métiers de l'informatique après une grosse reconversion professionnelle, c'est parfois très violent, mais une fois le pli pris, ils ne peuvent plus s'empêcher d'apprendre et progresser, ça devient un mode de vie (quelques uns n'ont pas les capacités mentales, la patience, ou se frustent vite, ils ne font généralement pas long feu dans le métier).
Edit : j'ai pris exemple.du développement, mais la cyber-sécu c'est kif-kif, par exemple...
bonjour
il n'y a pas qu'en informatique en électronique si tu ne surfes pas sur la crête de la vague tu perds toute employabilité , moi, gamin, j'ai commencé avec des tubes et j'ai fini avec des processeurs multicœurs à plusieurs centaines de MHz, il aura bien fallu apprendre entre temps.
Lorsque l'on cesse d’apprendre c'est que l'on est mort!:diable6
JR