La nature fait-elle bien les choses?

Pourriez-vous m'aider à trouver des idées pour cette dissertation svp?? merci d'avance. bonne journée à tous ;-U

Oui, car j'existe... ;-U

Salut

Il ne peut en être autrement car en définitive c'est-elle qui définit les règles d'affinité entres les différentes structure de la matière, le reste est à toi de le décrire !!!!

A++

en tout cas c'est pas elle qui fera ta disserte. ca c'est de la certitude cartésienne :S: tu peux me croire

Salut

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en tout cas c'est pas elle qui fera ta disserte
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Lui ou elle !!!

A++

La nature ne fait pas bien ou mal.
C est un point de vu humain: faire bien le chose pour l homme c est des chose aidant a sa survie et le mal...
Or la nature n a pas une conscience donc elle ne fait les chose ni bien ni mal. ELle les fait.

Voilà un avis bien idéalistes que ne doit pas partager l'antiloppe sur le point de se faire rattraper par le guépard. La notion de bien ou mal ou de perfection est, comme l'a souligné Salamandre, une notion humaine. La nature est insensible à ou bien ou mal. Si quelque chose "se dérègle", par exemple un prédateur qui devient trop bon par rapport à ces proies, un nouvel équilibre va se créer (moins de proies et donc moins de prédateurs). La nature va donc d'un point d'équilibre à l'autre.
Un petit extrait de "Idées recues en biologie" (il y a tout un chapitre dont le titre est "Non, la nature n'est pas bonne-en-soi !"), ceci en est la conclusion:

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Combien de fois sont répétées les idées suivantes : "La nature est bien faite, il ne faut pas y toucher" ; "« C'est en s'écartant de la nature que l'humanité se dégrade ». Le mythe du jardin d'Éden, du paradis terrestre originel, est vivace comme en témoignent les émissions de télévision sur les derniers paradis terrestres. Mais c'est une illusion dangereuse parce qu'elle influence la vision que nous avons de la science et des activités humaines. Car il est alors tentant de dire : « les biotechnologies sont contre nature » ; « le clonage est un bouleversement de l'ordre naturel ». En fait, l'êge d'or n'a jamais existé. La nature n'est ni bien faite, ni mal faite, elle est, tout simplement. La sacraliser, la féminiser, y voir un modèle d'ordre harmonieux à copier pour la société n'a pas de sens. Et s'il faut la protéger ce n'est pas parce qu'elle serait parfaite, mais pour des raisons strictement humaines, y compris des raisons éthiques.
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La Nature ne fait pas bien ou mal les choses. Elle les fait, comme dit salamandre. Car elle nous permet d'accéder au plaisir, mais elle nous fait aussi souffrir.
C'est vrai que parfois on est impressionné par la complexité des choses, et on a l'impression que c'est parfait, que ça ne pourrait pas être autrement. Peut-être c'est parce que la Nature nous a créés tels que nous ne puissions pas tout comprendre ? Ni imaginer quelque chose de réellement différent de ce qui se passe dans ce monde ? Ou alors, c'est qu'il n'existe rien de fondamentalement différent que notre univers. Pourtant, je ne peux m'empêcher de me demander ce qu'il y a autour...

Je suis d'accord avec ce qui a été dit "La nature fait-elle bien les choses?".
Elle ne fait pas bien les choses, elle les fait.

(Je vais prendre le problème de façon analytique, proche des fondements de la biologie.)

C'est exactement ca qui est merveilleux, c'est qu'elle produit des choses, elle les faits se reproduire de façon non parfaite. L'erreur qui est introduite (que l'on appelle également mutation) permet de tester de nouvelles formes d'un être vivant. Beaucoup d'erreurs, d'injustices, de conditions spécifiques à un moment données, et tout évolue différemment. Imaginait que les dinosaures n'est pas disparu pour une raison X (Apparemment un astéroide), aujourd'hui, c'est une sorte de lézard évolué qui écrirait peut être ces lignes.

Ce mécanisme de base est vraiment génial, je vous en fait un bilan schématique : Si la nature n'avait pas commis des erreurs de reproduction, vous ne seriez qu'une bactérie.
Toute la complexité, toute la diversité, toute l'évolution des êtres vivants tient dans ce seul concept de reproduction imparfaite et de sélection naturel. C'est magnifique.

Pour faire un parallèle, je travail dans l'informatique. On peux dire que de nos jours, nous sommes loin du 0 et du 1. Le seul bit qui contient que ces deux états, vous permet aujourd'hui encore une fois d'écrire ces lignes, de travailler, de jouer, de résoudre des problèmes, ... Tout ceci vient de la complexification et l'échappement vers une vision plus macro des choses (Ca fait longtemps qu'on ne manipule plus directement des 0 et des 1).
Le problème c'est que tous ces fondemments de l'informatique repose sur des choses parfaites. On copie de façon parfaite, ... Et les programmes n'évolue pas pour ce rendre meilleurs.
Certe nous avons reproduit les algorithmes (de façon schématique bien sure) de la nature : La notion de reproduction et de mutation. Et là, on observe des choses très étranges.

"La nature fait-elle bien les choses?"
La question devient donc la suivante : Si la nature ne faisait pas si mal les choses, les choses seraient elles aussi parfaite ?

coucou j'ai trouvé ça par hasard en faisant des recherches pour ma dissert:

Sujet : La nature fait-elle bien les choses ?

Introduction :
Il est difficile de ne pas éprouver un sentiment ambivalent lorsque l’on observe la nature : de l’admiration face à la beauté de ses créations mais aussi de l’effroi face aux catastrophes et aux souffrances qu’elle peut provoquer. Dans ces conditions, on peut se demander si « la nature fait bien les choses ». Les productions de la nature sont-elles conformes à ce qu’elles doivent être ? La nature parvient-elle à réaliser au mieux son but, son intention ?
Mais, on peut se demander si une telle question est légitime puisqu’elle revient pas à prêter une intention à la nature comme si elle pouvait être douée de volonté et à évaluer ses productions ? Et enfin, la question du bien et du mal a-t-elle du sens du point de vue de la nature ?

Thèse :
L’observation un peu attentive de la nature ne cesse de nous étonner. Elle recèle tant de beautés et d’ingéniosités que l’homme n’a cessé depuis l’Antiquité de s’extasier sur les productions de la nature au point de voir en elle un modèle à imiter. En outre, elle procède le plus souvent avec une économie de moyen qui laisse nos techniciens songeurs. Ces qualités ont depuis longtemps conduit les hommes qui vivaient au contact de la nature à voir en elle un être ou une réalité dotée d’une intention. Exemple : l’animisme. Il est vrai que l’harmonie ou encore l’agencement des choses de la nature semble trop parfait pour que l’on puisse rejeter l’idée quelle agit selon un plan ordonné. Telle est la thèse du finalisme (interne). Les choses n’ont pas lieu au hasard car le hasard est source de désordre voire de dégradation si l’on s’en tient à la théorie de Carnot (second principe de la thermodynamique).

Antithèse :
Cependant, en toute rigueur, on n’a pas le droit d’affirmer que la nature obéit à des finalités. En effet, rien ne permet de le démontrer car la finalité ou le but visé n’est pas une cause dont on puisse montrer l’existence ; la finalité ne se donne pas à voir dans le cadre d’une expérimentation. Dans ces conditions, on peut tout au plus faire l’hypothèse de l’existence d’une fin pour rendre intelligible le développement ou la production naturelle. Pour un mécaniste comme Descartes, il n’est pas rigoureux de dire que la nature fait bien les choses. Une telle affirmation cède à l’anthropmorphisme ; elle projette sur la nature une intention humaine c’est-à-dire qu’elle dote la nature d’une volonté à l’image de l’homme. Pour Descartes, elle ne fait ni bien, ni mal ; elle fait purement et simplement ou encore aveuglément. C’est de notre point de vue à nous que cela apparaîtra bien mais aussi parfois mal (cf. les monstres). Ainsi non seulement ce n’est pas rigoureux mais on peut même dire que c’est faux !

Synthèse :
Darwin et ses partisans ont établit paradoxalement le fait que le hasard fait bien les choses. L’évolution naturelle c’est-à-dire le passage d’être vivants à des êtres complexes est assurément le fruit du hasard : elle procède des erreurs de réplication génétique. Il n’y a là aucune intention. Ces erreurs de réplication produisent d’ailleurs des êtres adaptés ou inadaptés. C’est le milieu naturel ou encore la nature qui opère la sélection puisque les êtres qui ne sont pas adaptés disparaissent ou finissent par disparaître progressivement. La relative perfection du vivant est donc simplement le fruit d’une élaboration progressive et hasardeuse. Si le hasard plutôt que la nature fait bien les choses c’est dans la mesure où des organismes trouvent provisoirement un équilibre ou modus vivendi avec l’écosysteme.

j'espere que ça a pu t'aider!! si tu as des idées sur "ce qui est naturel a-t-il nécessairement une valeur" dis le moi!!

a++
lisa

la réponse est:

cette question n'a aucun sens, la philosophie est l'art de poser les bonne question...

on ne peut personifier la nature, elle n'est pas un sujet conscient de type humain... c'est de l'antropormphisme.. une erreur de base du raisonement...
cette question n'appelle aucune réponse philosophique

donc il te faut produire une question ayant un sens philosophique qui seras ta problématique...

du point de vue de l'humain peut-on estimer que l'ordre naturel des choses a une valeur positive ou negative.

Quetzal, ce que tu dis là n'est pas si pertinent que tu ne le penses. Tu aurais mieux fait de dire:
"Poser la question "la nature fait-elle bien les choses ? " laisse suposer que la nature "fait" (ou "a fait") les choses selon son propre gré, et plus encore qu'elle les fait "bien". Qu'il s'agit donc d'une entité responsable et plus encore d'une entité consciente du bien et du mal, du mieux et du pire... et ce à l'image de l'homme (quoique ce serait plutôt l'homme qui en serait une bien pâle image ).-Et tu aurais dû ajouter- Donc, a nous de voir si "les choses" sont (ou ont été) bien faites. Voyons donc s'il s'avère que la nature a dû faire de véritables choix, et ce faisant si elle a toujours choisi le moindre mal...
Mais toi tu préfères ajouter: "c'est de l'antropomorphisme.. une erreur de base du raisonement..."
Evidemment que c'est de l'antropomorphisme, mais où est le problème ? Si je dis qu'un chien peut souffrir, je fais aussi de l'antropomorphisme, mais cette dernière remarque ne prouve pas qu'un chien ne puisse pas souffrir. Elle prouve seulement que je fais référence à mon expérience d'homme pour conjecturer que le chien souffre. Il n'en reste pas moins que cette conjecture peut être vraie.
Il en est de même pour la nature, si j'y vois autre chose que du hasard et de la "sélection naturelle" (ce qui me paraît évident) je suis naturellement porter à y voir une entité responsable et, comme qui dirait, consciente.

Amicalement

Rudy

La nature?????
Comme je l'avais dit dans un autre topic, faudrait d'abord la définir (celle du naturaliste -au sens philosophique de ce mot-, ou panthéiste n'est pas la même que celle de l'agnostique, du rousseauïste, du pragmatique, etc.....).
Ce qui est sûr cependant -du moins selon "ma" culture, ou plutôt ce que je crois être "ma" culture et qui n'est que la vue que j'en ai ou que j'en perçois, c'est que la nature ...... ne "fait" rien.
Elle est comme nous tous, le pur produit "du hasard et de la nécessité".
Maurice

Si tu es (Eterlou) le fruit du hasard et de la nécessité, c'est qu'alors la nécessité fait bien les choses :-)
Pour m'exprimer autrement, si une entité responsable avait voulu mettre sur terre un être vivant qui soit sous le signe de "l'autonomie" (en partant par exemple de notre planète et des bactéries qui s'y trouvaient) alors elle n’aurait pu aboutir qu’à l'homme lui-même. Ainsi, la nature ne savait pas où elle aboutirait, mais si elle devait recommencer, elle aboutirait pareillement. Le fait qu'elle se soit servie des lois du hasard n'y change rien. C'est ainsi que l'on peut concilier la thèse et l'antithèse de Lisamaria : l'intention n'était pas de faire un homme mais de réaliser au plus vite du vivant qui ait le maximum d'autonomie. Evidemment, dans ce cas, l'homme n'est pas forcément une fin en soit mais peut être un moyen. Notamment, le moyen pour la nature de s'appréhender elle-même.

A+

Rudy

Ouvre un bon livre de biologie et tu verras que ce que tu prétend est bourrée de beaucoup d'idéalisation.

Et que penses-tu de cette réflexion çi : "ouvrez donc la Bible, vous verrez que vous ne dites que des inepties" ? En d'autres termes, c'est un forum de discussion ici. Dès lors, si tu ne sais pas argumenter ou que tu n'en a pas le temps, il ne faut pas y intervenir.
Merci
Rudy (qui n'est pas fâché :-) )

C'est un forum de discussion. Tu a raison. Mais, il s'agit d'un forum de discussion scientifique. Quand tu affirme fermement quelque chose d'absolument anti-scientifique, il faut bien t'attendre à ce quelqu'un réagisse.
D'ailleurs, on ne peut pas discuter de la Bible, elle est en dehors de notre champ de compétence. Aurais-tu oublié de lire la charte du forum en arrivant ?

Mais qui te parles de discuter de la Bible ? je serais bien en peine d'en discuter moi-même. En parlant de la Bible, je voulais juste dire que ta réaction était la même que dans une certaine période du passé qu'on appelle Obscurantisme. En ce temps là, on arguait la Bible, aujourd'hui la sacro-sainte Science. J'ai comme toi et n'importe qui d'autres la possibilité de survoler tous les domaines du savoir sans en être un spécialiste d'aucun, le passeport qui me permet de faire cela s'appelle la Philosophie. Et que je sache, c'est bien ici un forum de Philo.
Ma seule affirmation était la suivante : "si une entité responsable avait voulu mettre sur terre un être vivant qui soit sous le signe de "l'autonomie" alors elle n’aurait pu aboutir qu’à l'homme lui-même". Ceci est parfaitement intelligible et n'a rien de non-scientifique, c'est juste une observation d'ordre philosophique que je vous soumet. Ce qui serait non-scientifique serait d'ajouter : "donc Dieu existe et la Bible est sa parole...". Mais que je sache, je n'ai rien dit de tout ça (et je suis bien loin de le dire).

Amicalement

Rudy

Non, puisque les conditions ne seraient pas forcément identiques. Il sembleraient que certains des évènements menant jusqu'à nous soient cahotiques. Tu sais la loi de l'aile du papillon. Si tel est effectivement le cas. En faisant un milliards d'essais, on aurait un milliards de résultats différents.
Ensuite, on a souvent débattu du déterminisme de la nature. Il s'avère que la plupart des personnes qui disent:

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si une entité responsable avait voulu mettre sur terre un être vivant qui soit sous le signe de "l'autonomie" (en partant par exemple de notre planète et des bactéries qui s'y trouvaient) alors elle n’aurait pu aboutir qu’à l'homme lui-même
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J'ai laissé le "si", bien que de nombreuses personnes en font l'impasse. Tot, ou tard, on en arrive en partant de ce postulat à déclarer que le fait que l'homme éxiste, prouve plus ou moins l'éxistence d'une "entité responsable"; les statisticiens du forum t'expliqueraient que l'on utilise les statistiques "à l'envers". Or, si l'on remet les stats au bon endroit, cela ne prouve rien.
Ensuite, j'ai peut-être réagi trop vite. mais, il arrive souvent des tenants de certaines visions non-scientifiques de la vie qui viennent en découdre sur un site scientifique "tenant d'un obscurantisme scientique". Si tu n'en es pas, je te prie d'accepter mes excuses.

Il y a une différence de taille; le doute. La démarche scientifique implique le doute. Mais le doute ne doit pas aller jusqu'à tout remettre en cause. On a déjà eu plusieurs fois ce débat et il est très long, je t'invite à rechercher dans le forum les discussions concernées. Nous ne sommes pas aussi obscurs que tu puisse le penser. ;-U
Amicalement. Narduccio
et bonnes fêtes.

Mais est ce que la nature aurait pu faire les choses autrement? :apa: