Je me pose une question concernant l'avenir de la technologie quantique. On entend de plus en plus parler des ordinateurs quantiques et des avancées dans ce domaine. Des grandes entreprises comme Google et IBM font régulièrement des annonces sur des percées technologiques impressionnantes, mais au final, est-ce qu'on est vraiment proche d'une révolution quantique (on a assez peu de data vraiment fiables) ?
Certaines personnes disent que ça va bouleverser des secteurs comme la cybersécurité, la médecine ou l'intelligence artificielle, tandis que d'autres pensent que ces technologies sont encore loin d'être utilisables à grande échelle, et que les promesses sont peut-être un peu exagérées.
Qu'en pensez-vous ? Est-ce qu'on est à la veille d'un tournant majeur avec la technologie quantique ou bien est-ce qu'on n'est encore qu'à un stade de recherche théorique avec peu d'applications concrètes à court terme ?
Etant étudiant en mathématiques et physique, je serai curieux d'avoir vos avis ! :Bravo1:
Difficile de se prononcer. Sur le papier, l'ordinateur quantique fonctionne. En pratique, il y a encore des verrous technologiques à lever, comme maintenir les qbits dans un état de superposition suffisamment longtemps (le temps du calcul), la correction d'erreurs, etc. Il y a des recherches tout azimut pour tenter de lever ces verrous.
De plus ces verrous ne sont pas toujours les mêmes suivant la technologie employée: ions froids, photons, nano-particules...
A noter, qu'il en était de même dans les années 50 avec les ordinateurs classiques. Certains pensaient même que l'ordinateur resterait l'apanage de quelques gouvernements, tant ils étaient encombrants et chers à fabriquer et entretenir...
Bref, comme disait je ne sais plus qui: "prédire le futur est un art difficile, surtout quand il concerne l'avenir".
Pareil : il y a beaucoup d'annonces mais qui sont souvent décevantes à postériori. Notamment sur la supériorité quantique, le fait que les ordinateurs quantiques puissent faire ce qui est impossible aux classiques : on a cru qu'on y était mais d'autres chercheurs ont montré qu'en fait, ce n'était pas le cas.