Vaut-il mieux être réaliste ou idéaliste ?

Salut tout le monde,

beaucoup de personnes tendent à être idéalistes : avoir des idéaux, c'est se créer des motivations ! aller de l'avant, des idéaux stimulateurs.

D'autres comme moi préfèrent être réalistes, voir la réalité en face telle qu'elle est et surtout faire avec ! On fait avec ce qu'on a ! non ? nous devons éviter de nous faire trop demandeur non ? (demandeur = dépendant)

et pour vous, quel avis ? les deux avis se valent, pourvu qu'argumentés.

Shokin

Salut ,

Je crois pas que la question puisse etre si tranchée que ca , car certainement l'idealisme est naturel , pour preuve notre grand idealisme a l'age de l'adolescence . Je crois que si l'on ne passé pas par cette phase idealiste , on ne pourrait pas devenir realiste , car peut etre quand on devient realiste , c'est par rapport a nos espoirs ou aspirations qui sont gommés par le temps avec l'experience concrete et impitoyable de la vie . Cela renfrce en kk sorte notre realisme .

Cela dit je crois qu'l faut les deux , garder son idealisme , comme reference intellectuelle ou morale , sans pour autant nier la realité des choses .. C'est a dire que l'on doit pas fuir la realité , sans pour autant adhérer a la realité . En fait je crois pas que les deux choses s'opposent fondamentalement , car on peut etre idealiste , avoir des ideés progressiste , etre militant, tt en etant tres bien ancré dans la realité .

Idéalisons le réalisme ! :S:

Ou réalisons nos idées ! :S:

Agissons, pour rester connectés avec la réalité, et pour approcher (corriger) nos idées (buts).

Shokin

si on est idéaliste ,on à plus de chance d'etre décus et de se démotivé apres échec , en étant réaliste ,on s'attend plus à un echec ,donc ,on est moin décu et démotivé à l'arrivée ...
(???)

@+ Tix. ;)

Je préfère aussi le réalisme, même si je dois admettre la nécessité d'avoir des buts.

Shokin

Je ne sais pas si il y a vraiment un choix à faire, ça ne dépend pas de notre volonté, plutot de notre experience et de notre caractère (courageux pour le realisme?). Et puis on est toujours un peu idéaliste, personne de ne peut prétendre avoir la vue assez bonne pour voir le réel absolument tel qu'il est. La pire position est selon moi celle où l'on a "des yeux pour le réel et un esprit idéaliste", souvent les idéalistes troublent leur vue mais quand on voit "clair" tandis que notre esprit à été formaté pour l'idealisme, là c'est mauvais et on tombe dans le pessimisme (Schopenhauer en est un bon exemple pour moi)

Dordon ;)

c'est sur ,qui ne veu pas ,ne pense pas .... (je crois !)

pour moi le problème de l'idéaliste, c'est que:
1) idéaliste implique qu'il croit en quelquechose a priori qui n'existe pas.
2) mais s'il en est conscient c'est quand même plus un réaliste qu'un idéaliste, auquel cas, c'est se voiler la face, ou il peut devenir une réaliste qui agit pour le mieux dans le pire des mondes.
3) il en est pas conscient,alors il ignore la réalité du monde physique dans lequel il vit. mais si il est heureux, pourquoi pas.

sinon, personellement, à choisir, je préfère connaitre et être déçu(de temps en temps), que de ne pas connaitre, et être heureux(se croire heureux).
un peu à la matrix, à choisir entre la pillule bleue ou rouge, le monde réèlle désastreux, ou bien l'idéalisme de ce qu'on veut de la vie.
Des choix de vies respectables qui n'impliquent pas nécessairement d'être heureux dans un cas, et malheureux dans l'autre, pour moi, c'est juste une vision du monde qui change, notre interaction avec le monde lui ne changeant pas.

Pour moi, d'un point de vue pratique :

je préfère être réaliste en prenant comme pôle la situation réelle. J'aurais ainsi l'impression d'avoir avancé. Alors qu'en étant idéaliste, j'aurais plus de chance d'être déçu de ne pas avoir atteint un idéal, comme dit Tix.

Cela dit, la situation idéale, le but. Je dois toutefois y croire pour me motiver à me mouvoir, à agir à partir de ma situation réelle. Sans but, pas de motivation.

S'il est heureux dans son idéal imaginaire, pourquoi pas. Le gros risque est d'être ramené à la réalité. Et l'effet est d'autant plus fort que son idéal était éloigné de la réalité.

D'où peut-être l'idée d'admettre un idéal (des situations idéales), mais pas trop éloigné de la réalité présente. Autrement dit, des buts intermédiaires.

Shokin

Sartre :
2 périodes :
- réaliste :
"Tout existant naît sans raison, se prolonge par faiblesse, meurt par rencontre et quand vous le découvrez, cela vous tourne le coeur."
La Nausée
"Le sens de la vie n'est écrit nul part".
Absurdité de la vie, existentialisme.

  • idéaliste : Il s'engage dans la révolution, lance le journal "Libération", soutiendra Castro, Mao, l'URSS...etc Lui, qui se désolait tant de l'absurdité de la vie, finalement a voulu lui donner un sens. Lors du lancement de son journal, il sera arrêté... VGE alors président de la république dira "On ne met pas Voltaire en prison".

Cet exemple permet juste de dire que le réalisme est parfois tellement désolant qu'il peut nous ouvrir à l'idéalisme et nous tourner de notre réalisme lui-même.
Finalement, tout le monde (même Sartre) veut donner un sens à la vie. Le réalisme a beau vouloir faire légion, il en naît toujours de l'idéalisme.

Avoir une vision réaliste sur le monde, avoir une philosophie réaliste n'empeche pas un certain idealisme dans nos actes. Etre réaliste, ça ne veut pas dire "ne rien faire car rien n'a de sens"... le realisme n'est pas synonyme de nihilisme.

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Finalement, tout le monde (même Sartre) veut donner un sens à la vie. Le réalisme a beau vouloir faire légion, il en naît toujours de l'idéalisme.
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Tout à fait d'accord, le réalisme pure n'existe pas.